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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 11:44

Pas plus tard que la semaine dernière, une voisine m'a demandé "as tu besoin d'aller chez le Gynéco?" .

La réponse est : bien évidemment !

Ce n'est pas parce que nous n'avons pas le kit complet que nous sommes pour autant épargnées d'un certain nombre de problèmes gynécologique.

Tout d'abord et sans particularité aucune, il y a les I.S.T. (infections sexuellement transmissibles) les M.S.T. (maladies sexuellement transmissibles) Les Herpès et les mycoses, et plus banalement l'infection urinaire commune.

Mais si nous avons souhaité passer d'un bord à l'autre de nous même, dans le packagging de cette transformation, il y a d'autres petites maladies potentielles.

Le Prurit Vulvaire, La Maladie de Bowen, La Vaginite, et quelques unes d'autres au nom tout aussi délicieux.

Alors OUI il faut aller chez le Gynécologue. Une visite Bisannuelle est suffisante sauf si vous ressentez des démangeaisons, des brulures ou des douleurs à un moment ou à un autre.

Les examens sont :

L'examen Périnéal : précisant les signes d’imprégnation hormonale réglant le développement des tissus des organes génitaux externes et le développement des caractères sexuels secondaires. Il permet de détecter l’existence d’une pathologie infectieuse ou de vérifier des séquelles obstétricales types déchirures, épisiotomies ou fistules.

L'examen Pelvien : qui commence par un examen au spéculum puis par le toucher vaginal.En premier lieu, le gynécologue examinera votre vulve. Il introduit dans le sexe un spéculum, petit instrument étroit et long en métal ou plastique qui écarte les parois vaginales. Ainsi il déterminera s’il y a des irritations ou des signes d’infections.

Un Frotis Vaginal : Il s’agit de recueillir les cellules du fond du vagin avec une petite spatule. L’analyse des cellules en laboratoire permet de déceler la présence de germe. Il est recommandé d’en faire un tous les deux ou trois ans. cet examen permet aussi de voir si vous avez développé des bacilles de Doderlein et leur quantité (plus il y en a c'est un signe de bonne santé).

Bah vouiiii Simone, t'avais pas pensé à tout cela ... Alors bon, pas de catastrophe non plus, rien de plus ordinaire pour une femme que de se rendre régulièrement chez son Gynéco, alors penses-y ... On preferera un homme qui est réputé plus doux que les femmes.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 10:55

Ha les Hormones ma pauvre Simone ... Toute une histoire. Nous avons un certain nombre de glandes capables de produire des hormones, mais nous allons nous interresser à nos Ovaires ! Bon à défaut, occupons nous de votre dose journalière quelqu'en soit le flacon.

Les Hormones Femelles (oestrogènes) ont pour réputation de nous donner la silhouette du genre (déplacement des graisses, réduction de la masse musculaire, etc) , de freiner la pilosité, de faire pousser la poitrine, quand tout va bien !

A l'inverse ma pauvre Simone, un dérèglement hormonal peut entrainer des variations d'humeur, une prise de poids, des maux de tête, du stress voir de la déprime, des douleurs à la poitrine et des poils au menton (voir mémé).

Donc on l'aura bien compris "on ne joue pas avec ses hormones" !

Mais il y a un domaine un peu moins connu, les hormones oestrogènes jouent sur le métabolisme cellulaire et principalement chez les nouvelles femmes. Mais qu'est ce dire ? A la puberté il n'est pas rare de se retrouver déguisée en coccinelle, tant notre acné explose et cela coïncide avec les premières poussées hormonales. Mais pas que ... Le passage d'un système hormonal à un autre, enclenche le même procecus,et, même s'il nous dispense d'éruptions boutonneuses, il n'en n'agit pas moins sur vos cellules, le grain de votre peau !

Et là, ce n'est que du bonheur. En effet, il est vraiment trés courant de rencontrer des personnes transsexuelles qui ne font pas leur age (regardé moi ) Pour nous donc, passer d'une hormone à l'autre nous apporte une véritable cure de jouvance. On n'hésitera donc pas à entretenir ce rajeunissement par des crèmes de jour et de nuit, car on a l'air tellement plus lumineuse et plus jeune qu'il faut en profiter. Mais attention ... Gare aux Cougards !

Je vous embrasse.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 13:07

Depuis que Dame Bachelot a trés symboliquement et virtuellement dépsychiatrisé le transsexualisme en France, en passant les dites personnes de l'A.L.D. 23 à l'A.L.D 31* (hors liste) et depuis que le gouvernement cherche à faire un max d'économie, il devient de plus en plus compliqué d'obtenir une A.L.D pour Transsexualisme.

 


En effet, même si la chose n'était pleinement satisfaisante avant, les caisses primaires s'appuyaient sur un certificat de psychiatre pour vous l'accorder et avec un peu plus de chance sans ce dit certificat.

  


Aujourd'hui le mot d'ordre est aux économies et les transsexuelles ayant été "dépsychiatrisées" les médecins conseils sont seuls juges de votre demande et l'on rencontre de plus en plus de refus.

 
Si votre vie sociale doit bien évidement être le reflet de votre demande, l'A.L.D. doit être la premiere démarche médicale de votre parcours. Mais alors comment l'obtenir ?

 
Décryptage:
Tout d'abord je vous mets un lien direct avec la CPAM sur les ALD >>> http://www.ameli.fr/assures/droits-et-demarches/par-situation-medicale/vous-souffrez-d-une-affection-de-longue-duree/les-ald-avec-protocole-de-soins/l-8217-etablissement-du-protocole-de-soins.php

ALD: affection de longue durée. Nous savons que notre état de transsexuelle affecte notre santé (dépression, mutilation, tentative de suicide, etc) et nous savons aussi que notre état ne peut être sain qu'après un long traitenment . Nous entrons donc totalement dans la définition de l' ALD.

PLC: Pathologie longue et couteuse. Encore une fois ce critère d'accord nous concerne et c'est bien sur ce point qu'il vous faut insister.

 

Mais il y a un mais ! Si tout un chacun s'est réjouitde la suppression de "la dysphorie de genre" en mai 2010 de l'A.L.D. 23 Il n'en reste pas moins qu'à l'heure d'aujourd'hui nous pouvons encore nous réclamer de cette A.L.D. car dans les maladies psychiatrique sont incluses les troubles dépressifs récurents ou persitants de l'adulte reconnues par la H.A.S. ( Haute Autoritée de Santé) document mis à jour en Décembre 2012 avec détails.

 

Si d'autant auparavant nous rechignions à être reconnu comme malade, malheureusement à ce jour c'est l'inverse, il faut demander à être reconnu malade pour pouvoir bénéficier d'une A.L.D. libératrice.

 

Et pour vous convaincre que le transsexualisme est toujours reconnu par la CNAM (Caisse Nationale Assurance Maladie) je vous remets la fiche pour l'épilation laser remise à jour le 25.01.2011 ici

*ALD 31 : Il s'agit de maladies graves de forme évolutive ou invalidante, non inscrites sur la liste des ALD 30, comportant un traitement prolongé d'une durée prévisible supérieure à 6 mois et une thérapeutique particulièrement coûteuse (exemple : malformation congénitale des membres, embolies pulmonaires à répétition, dégénérescence maculaire, asthme...). liste non exhaustive

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 14:27

la-noiraude.JPG

- Allo docteur ... c'est la Noiraude!

- Bonjour la Noiraude . Que se passe t-il encore ?

- On veut m'envoyer en Bulgarie ...

- c'est jolie la Bulgarie, vous allez voyager ...

- On veut que je fasse des yaourts au goût Bulgare ...

 

Nombre de femmes se posent des questions, c'est un peu leur panacée. Des questions sur le quotidien, des questions existentielles, des questions d'ordres affectifs, etc. Il n'est pas rare non plus qu'elles aillent voir un psychiatre (non pas qu'elle soient malades) mais pour essayer de trouver des réponses à des problèmes parfois profondément ancrés dans leur enfance.

Aller voir un psychiatre, c'est comme aller voir un médecin quelconque: trouver une solution à un problème méconnu ou inconnu.

 

Étrangement, la femme trans ou d'origine transsexuelle honit le psychiatre, qui pour elle, est là d'abord et avant tout pour la juger, la culpabiliser, ou la catégoriser dans une case de son manuel.

La crainte de se rendre chez un psychiatre ou d'être suivit par un psychiatre démontre déjà en soit un problème. Comme l'est la crainte des araignées par exemple.

Certes, le transsexualisme n'est pas une maladie mentale. Ou bien je suis malade sans le savoir. Néanmoins, outre le fait qu'il intervient principalement sur l'apparence, le physique, et les comportements, il n'en reste pas moins une part psychique: au sujet de sa propre acceptation, de sa transformation, de sa relation à l'autre qui est bouleversée.

Même si je m'accorde à dire que parfois la psychanalyse pousse un peu loin le bouchon, nous n'en restant pas moins maître des débats. Cela peut parfois amener à comprendre des comportements, des craintes, le vide. Si vous vous sentez parfaitement équilibré, bien dans votre tête (concernant vos objectifs) bien dans votre corps (concernant son évolution) alors je me demande qu'elle crainte l'on peut avoir de la psychanalyse, si ce n'est celle de déterrer de vieilles casseroles.

Pour ma part, hors mis parcours trans, je ne suis jamais allé voir un psy car le besoin ne s'en est jamais fait ressentir. Toutefois, lorsque j'ai entamé mon parcours je suis allé en voir un, non "officiel", pourdiscuter de ma décision radicale de changement de vie. A l'époque je l'avais ainsi abordé: " Je viens pour que vous me fassiez douter, pour que vous bousculiez mes certitudes, que vous me déstabilisiez ... si cela est possible". Bah il a pas pu, j'étais trop carré dans ma tête ... Lors de mon parcours officiel, je n'ai rencontré que trois fois la psy et il ne dura que sept mois entre le premier rendez vous et l'opération.

Have a good way ...

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 00:51

Je vais encore très certainement être traitée de transphobe (ce qui est le comble) car se poser des questions ou poser des questions sur le positionnement des autres ça ne se fait pas. Il faut accepter les autres sans se poser de questions. "C'est comme ça, point." Avec un tel raisonnement on va faire évoluer la société !

Le changement d'état civil (prénom et genre sur les papiers d'identité) nous avons vu que c'était l'étape ultime des personnes transsexuelles.

Le binarisme (de binaire) est l'opposition dans le genre de la femme et de l'homme,basée sur la différence du sexe physique.

On comprend donc qu'après opération les personnes transsexuelles souhaitent un changement d'état civil pour avoir des papiers en conformité avec leur nouvelle identité sexuelle et sociale bien sur.

 

Voici donc mes interrogations (questions): Comment une personne transgenre qui s'inscrit dans le binarisme tant socialement que dans ces revendications peut, au nom de ce binarisme demander un changement d'état civil sans avoir changé de sexe ? N'y a t-il pas là une contradiction ? Revendiquer un changement d'état civil implique dans un système binaire de s'être mis en conformité avec le genre opposé dont on se revendique ...

Si (par modernité) les transgenres veulent casser le genre en brouillant les cartes du binaire, pourquoi ne revendiquent-elles pas, ces personnes, un genre  X ou Neutre qui leur permettrait de s'épanouir pleinement à des niveaux d'évolutions diverses ?

 

Je n'ai jamais dit que le binarisme était légitime, mais en l'espèce, notre société française est ainsi faite et pourquoi ne pas en priorité s'attaquer à cette erreur ?

C'est un peu comme si l'on fustigeait quelque chose tout en cherchant à en profiter ... C'est un non sens.

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 10:53

Voilà donc l'ultime étape que revendique en général les transsexuel(les). Ce changement consiste à faire valider le prénom choisit pour sa future vie et la demande de changement de genre de F vers M ou M vers F. Cela permet en effet de ne plus être en décalage entre ce que l'on est et nos papiers et ainsi permettre une égalité de chances et de comportements dans nos démarches en tous genres.

Le changement de prénom peut intervenir à n'importe quel moment du parcours. La demande est introduite auprès du tribunal de grande instance par le biais d'un avocat qui interpellera le juge aux affaires familiales. Cette démarche s'appui sur l'article 60 du code civil (et suivant). Une demande d'aide judiciaire peut être faite pour les personnes aux faibles ressources. C'est l'étape la plus facile du changement d'état civil.

Le changement de genre est beaucoup plus difficile. Tout d'abord parce qu'il n'existe aucune législation à ce sujet. Beaucoup de demandeurs ou demandeuses s'appuient sur la jurisprudence de 1992, cependant celle ci ne fait pas force loi et peut ne pas être prise en compte par le président du tribunal. Malheureusement aussi car deux arrêtés de la cour de cassation viennent à l'encontre de cette jurisprudence et à l'encontre des recommandations du gouvernement.

En l'absence de loi, il est du libre arbitre des juges de se prononcer ou pas, de demander des compléments d'informations ou pas, des expertises ou pas. Le positionnement des juges face aux transsexualisme est très inégale d'un tribunal à l'autre et s'engager dans cette procédure ressemble un peu à jouer au loto, sauf que de plus en plus il y a une certaine ouverture d'esprit et de plus en plus d'informations qui circulent. Néanmoins ne partez pas gagnant (e) d'avance mais restez zen et positive nombre de personnes y sont parvenu(e)s.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 06:58

J'ai parlé précédemment de mon positionnement de femme d'origine transsexuelle par distinction vis à vis des femmes bio et j'avais mis de coté le transgendérisme.

Tout d'abord je rappelle que durant notre parcours nous avons tous été pendant une période plus ou moins longue, tout d'abord travesti(e), ensuite trans-genre et enfin transsexuel(le) pour ceux et celles qui se destinaient à l'opération. Le résultat de ce long parcours fait de nous des hommes ou des femmes socialement reconnu(es) comme tel(le).

Pour ceux qui en reste à la phase trans-genre, qui selon la définition que j'ai pu en avoir, c'est à dire des personnes revendiquant le genre opposé et prenant des hormones sans aller volontairement à l'opération, je m'interroge.

Je précise "sans aller volontairement à l'opération" car il y a en effet des personnes transsexuelles qui malheureusement pour des raisons de contre indications médicales ne peuvent accéder à la ré assignation sexuelle. Par exemple pour séropositivité, pour risque aggravé de phlébite ou d'accident cardiaque. Cette liste n'est pas exhaustive.

 

Concernant les personnes volontairement trans-genres je dois avouer être dubitative. Car en effet, nombre d'entre elles revendiquent un genre (féminin ou masculin) j'ai rarement vu d'autres demandes, en éclatant totalement l'image conventionnelle du féminin ou du masculin ce qui nous amène à avoir des femmes à pénis ou des hommes à minette.

Cela ne me dérange pas outre mesure dans le sens ou en il en va de l'accommodement de chacun, du bien être des personnes dans leur façon de s'assumer. Là ou cela me pose un problème, alors que ces personnes brisent les conventions, c'est lorsqu'elles revendiquent, tout en respectant le binarisme, l'accès au changement de genre. En effet une lecture simple  de ce sujet est incompréhensible. Madame aurait une carte d'identité avec un "F" et un pénis pour sa propre convenance. Cherchez l'erreur !

Là ou je suis le plus encore dérangée par les trans-genre et j'en connais quelques unes, c'est l'instabilité de leur personne. En effet j'ai eu la surprise de rencontrer trois de ces personnes (parfois militantes) femmes jusqu'au bout des ongles selon leur propos ... en Homme !

Motif ? L'une n'avait pas le temps .... l'autre n'avait rien à se mettre ce jour là ... et la dernière ne voulait pas rater le petit déjeuner ... Je vous laisse juge et vous poser les questions que je me pose.

Précisément ce jour là, j'aurais du dire Monsieur ou Madame ?

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 08:58

Dans un article que j'ai écris ici, je disais que la trans aimait à se définir seule. Dans le cadre privé cela ne dérange en rien, mais lorsque l'on en arrive à un cadre plus général cela créé un méli-mélo dans lequel il est bien difficile d'y voir clair. 

On a tendance à vouloir généraliser la trans-identité sous l'appellation "trans-genre" ce qui est un grand fourre tout dans lequel on y trouve forcément un grand bordel. Les appelations "transsexuelle" "trans-genre" et "trans-identitaire" me semblait faire la part des choses. A trop vouloir subdiviser (puisque l'on trouve à présent "agenre" "nogenre" et intergenre" et je vous passe les autres) on fini par en perdre son latin, à ne plus savoir à quel sein se vouer (sans jeu de mot) et au lieu de rassembler il me semble que l'on divise plus la communauté.

Même si au demeurant (comme quelques copines d'ailleurs) le mot "Transsexuelle" me dérange quelque peu en ce qu'il a une connotation sexuelle évidente alors que c'est très loin d'être le cas, il me semblait pourtant être la première dénomination des personnes mal à l'aise dans leur corps souhaitant un changement qui très souvent allait jusqu'à l'opération. Même si le mot n'est pas très heureux pour l'image qu'ont les gens en général des transsexuelles, il n'en reste pas moins une bonne signification pour un parcours précis et il n'appartient qu'à nous d'en donner une autre image. 

Il est apparu il y a peu de temps le mot "Trans-genre" tiré de l'anglais "Transgender" que l'on souhaiterait nous faire avaler comme l'expression pur et simple de toute la diversité "trans-identitaire" puisqu'en anglais la définition est très large. Comme dirait Cambronne "merde" ... je vais pas me laisser dire ce que je suis, sous un anglicisme fourre tout.

Je ne suis pas pour la catégorisation des personnes et donc lorsque je dis que je suis transsexuelle et non trans-genre, j'entends par là mettre une différence sur l'approche nécessaire de mon aboutissement. Je n'y mets aucune discrimination vis à vis des autres "trans" qui peuvent effectivement avoir un parcours diffèrent et dont le parcours s'arrête au point de confort qu'elle trouve.

Je ne vais pas aller au delà de mon positionnement vis à vis des "trans-genres" dont je connais je l'avoue fort mal le déterminisme car je ferais justement et prochainement un article à ce sujet. 

Sur les réseaux sociaux on trouve des groupuscules, de la discrimination et de la division très souvent due malheureusement a cette volonté de vouloir se catégoriser dans tel ou tel schéma, alors qu'à la base ce qui pourrait nous unir s'efface.

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 11:05

Hô toi lecteur ou lectrice assidu ou même de passage, peut être ne vas tu pas apprécier ce petit billet, mais sache que parfois "tu me casse les couilles" et j'ai envie de dire "qu'il ne faudrait pas pousser mémère dans les orties".

 

Voilà le ton est donné et je t'explique.

 

Tu es une femme adorable, tu sais être mignonne dans tous les sens du terme et tu sais être celle de toujours, mais parfois tu déconnes !

 

Où est ce que tu as vu qu'il fallait féminiser ton langage ? Le féminin existe déjà dans la langue française et tu n'es pas obligé d'en rajouter. Par exemple le participe passé ne s'accorde qu'avec le verbe être et parfois avec le verbe avoir si le complément d'objet direct est féminin.

 

Exemple: j'ai ouvert la porte et non j'ai ouverte la porte! (avec avoir)

Par contre: La porte est ouverte et non la porte est ouvert ! (avec être)

Ensuite: La porte que j'ai ouverte ... (avec avoir mais placé différemment)

 

Bien ! Ce n'est pas bien grave car il s'agit souvent de faute de grammaire mais il y a un "mais". Les expressions. J'en ai volontairement utilisé deux en début de ce billet pour te montrer. N'as tu jamais dans un autre monde que le tien présent utilisé l'expression " pousser mémère dans les orties" ? Hé bien si ! Pourtant cela te concernait et cela n'avais pas lieu d'être. Comme il est courant que les filles disent "ne me casse pas les couilles" alors que l'on sais que ce serait difficile.

 

Ok, je comprends a situation nouvelle, langage nouveau ... néanmoins tu parles toujours la même langue et ce que je veux finalement dire c'est qu'il faudrait que tu arrêtes d'être susceptible car franchement tu as plus l'air ridicule à toujours vouloir reprendre les autres car très souvent tu fais des erreurs.

 

En conclusion, accepte que la langue française puisse parfois s'exprimer ou s'écrire au masculin quand il s'adresse au féminin  et vis versa. Tu seras soulagée de n'avoir plus à combattre une langue qui n'est pas toujours logique et dont les règles ne sont pas toujours simples je le reconnais. Concernant les expressions, si d'aventure on te dit "que tu es copain comme cochon" avec une autre personne, c'est pas la peine d'essayer de dire "copine comme cochonne" car ce serait une faute de linguistique et cela ne veut pas dire non plus que l'on te place sur le plan masculin.

 

Voilà, j'espère que tu ne m'en voudras pas, mais je trouve "barbant" (du mot barbe) parfois de se faire sans cesse reprendre par susceptibilité. Bonne journée.

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 09:39

Heureuse qui comme Ulysse à fait un long voyage ... Tandis que la transsexuelle accomplie arrive à bon port, l'idiot lui est resté un porc.


Le transsexualisme est un long voyage qui nous mène d'un bord à l'autre de nous même. C'est un état Transitoire et évolutif qui naît dans notre détresse et meurt aux confins de notre bonheur. Durant ce temps, l'idiot reste un fin con heureux ... Incapable de se surpasser ! (sauf en connerie >>> voir Barrège )


Le transsexualisme n'est pas une maladie, nous le savons de Marseille (voir Gretis) c'est à la fois en état second qui nous cueille au seuil de notre sortie de placard et un état premier nécessaire à notre reconstruction. Pendant ce temps l'idiot balbutie quelques mots à notre encontre, sortis du fond de son verbiage, et qui meurent dans un sourire que seul lui est capable de fournir.


Le transsexualisme n'est pas un acquit durable ni un état fiable dans le temps, il permet à l'un, l'une ou l'autre de s'affirmer en ce qu'il y a de plus profond en soi. L'idiotie, elle, par contre est durable et fiable. Si des traitements nous sont applicables pour notre évolution, l'idiot lui stagne.


Etre transsexuelle n'est pas un plaisir que l'on s'autorise, c'est un état désertique ou l'on se heurte à l'incompréhension générale et à l'absence totale de législation. L'idiot lui est dans le désert de son ignorance, sans foi ni loi.


En conclusion: il est beaucoup plus sain d'être transitoirement une transsexuelle que d'être définitivement un idiot. On s'attachera donc à l'intelligence et la force qui nous anime en regardant d'un air triste cet idiot que jamais rien ne pourra faire évoluer. 


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